Du désir au plaisir d’entreprendre – cycle de renaissance en 9 mois: part6 L’acceptation
Du désir au plaisir d’entreprendre – 6ème étape : L’ Acceptation
L’entrepreneur émancipé est un entrepreneur flexible qui a accepte d’être imparfait et qui a su mettre en place une stratégie pour vivre avec ses complexes.
Nous sommes tous imparfaits, fragiles et nous commettons tous des erreurs.
La déclinaison de l’entrepreneur idéal qui réussit tout ce qu’il entreprend, gagne une affaire à chaque rendez-vous, maîtrise aussi bien les fonctions supports et les fonctions opérationnelles, vit de manière équilibrer sa vie professionnelle et personnelle….etc
N’est pas la règle générale absolue de tous ; ni même la représentation commune à tous les entrepreneurs. Nous avons tous une certaine vision d’un idéal et de la perfection.
Et nous avons tous des complexes avoués ou inavoués (lacunes, faiblesses, échecs, défauts…). C’est la définition même de l’Homme.
Que fait-on de nos « couacs » ?
Il y a généralement deux tendances. Deux stratégies qui dépendent de l’appréciation que l’on a de nous même et de notre capacité à éviter de succomber aux pressions environnementales et sociétales. La première consiste à vouloir dissimuler nos imperfections aux autres et à nous même. C’est le refus d’une partie de soi et d’une attitude de soumission qui se traduit souvent par de la frustration, de la dépression et de la dévalorisation.
La deuxième revient à vouloir compenser à outrance pour « plaire à tous prix », quitte à sombrer dans le stress et la pression.
Existe-t-il une méthode miracle?
– Oui, vous pouvez vous octroyer un temps de pause et prendre un crayon et une feuille pour répondre aux questions suivantes :
-
Quelles sont mes forces, mes qualités ?
-
Quelles sont mes faiblesses et mes erreurs ?
-
Que dois-je mettre en place pour changer ?
– Non, l’imperfection est une appréciation personnelle inhérente à l’homme. Ce n’est pas en faisant l’analyse de mes qualités et de mes défauts, du pourquoi – comment faire autrement que je vivrais mieux avec moi-même.
Le monde n’étant pas binaire : quelle est la troisième voie/voix ?
A priori l’acceptation.
La « percée » qui permet d’engendrer le changement et/ou de vivre sereinement une amitié avec soi, son être tout entier.
Mais se dire « Oui, je suis imparfait, je le sais, je l’assume et je dis/vis» nécessite de dépasser ses peurs et demande une véritable estime de soi.
J’ai récemment commencé des recherches sur « l’estime de soi ».
Voici les principaux points relevés :
-
S’autoriser à avoir des émotions et de les exprimer
-
Se connaître et respecter ce que l’on est
-
Accueillir ses doutes, ses peurs et ses craintes
-
Regarder les autres pour voir comment vivent –ils leurs imperfections
-
Prendre soin de soi : les imperfections sont des amies
-
Se dire que l’on a droit à l’erreur, qu’on peut relever des défis
-
Persévérer
J’ai plaisir à relier l’imperfection au temps de « l’imparfait » :
Le temps qui indique « les actions du passé considérées dans ce qu’elles n’ont pas encore atteint leur achèvement, qu’elles n’ont pas fini de se dérouler ou d’être en train. Il présente l’action, sans en préciser les limites temporelles. »
1 Comments
Du désir au plaisir d’entreprendre -cycle de renaissance en 9 mois: Le bilan | Faire, Du, Anthony, Mattéra, Arsac, Sylvie | Le Blog du Personal Branding / 14 janvier 2010 at 16 h 41 min
[…] un entrepreneur flexible et dans l’acceptation de ses faiblesses, ses couacs….(20 février […]
Leave a Comment