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La gestion efficace du capital social permet d’augmenter le niveau de performance des entreprises

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Internet business concept 02Le capital social : la gestion économique et sociale des entreprises.

Nous associons usuellement le terme « capital » :

  1. Soit à sa définition étymologique : ce qui est à la « tête ». Que nous utilisons en tant qu’adjectif pour définir ce que nous considérons comme « essentiel », ce qui brille par son importance.
  2. Soit au sens économique définit depuis le XVIème siècle à savoir le nom masculin qui désigne « un ensemble de biens monétaires ou autres, possédés par une personne ou une entreprise, constituant un patrimoine et pouvant rapporter un revenu ».

Or, toutes les sciences ont leur propre définition et leur propre déclinaison du terme « capital »; ce pourquoi cette notion prend tout son sens lorsqu’on précise le cadre de son application ; exemple : capital culturel, capital naturel, capital infrastructurel, capital humain, capital individuel, capital foncier, capital monétaire, capital intellectuel, capital relationnel, capital santé…

Trois points communs à toutes ces déclinaisons :

les notions de « patrimoine » et de « création de valeur » associé à la « propriété d’une entité ».

De mon point de vue le « capital » est l’ensemble des ressources dont une organisation, une équipe, un individu… dispose à un moment donné que l’on peut qualifier comme étant une aptitude (potentiel), une expertise (acquis) ou un talent (spécificité) que l’on capitalise, valorise, développe, fructifie pour en retirer un « bénéfice » intellectuel, moral, financier, physique, émotionnel…pour soi, le collectif et/ou l’organisation.

La notion de « capital social », quant est confuse.

  1. En gestion d’entreprise, parler de « capital » réside pour un grand nombre à la gestion financière et comptable d’une entreprise. Dans ce cas le « capital social » n’a de social que le nom puisqu’il symbolise communément « la valeur nominal d’une société ».
  2. En sociologie et en psychologie du travail le « capital social » c’est « la valeur collective de toutes les normes et relations sociales permettant la coordination d’actions en vue d’atteindre des objectifs communs ».

Pour les observateurs de l’OCDE comme Robert D. Putnam, professeur d’administration publique titulaire de la chaire Peter and Isabel Malkin à la JFK School of Government de Harvard et auteur de l’ouvrage Bowling Alone, « le capital social fait référence aux réseaux sociaux et aux normes connexes de réciprocité ».
Le « capital social » tel que décrit par les experts de l’OCDE se développe en premier lieu au sein de la famille, puis au cours de la formation et ensuite à l’intérieur des entreprises et des différents lieux de sociabilité.  Le « capital social » permet aux individus et aux groupes de résoudre avec plus de facilité les problèmes rencontrés et de ce fait ils ont une influence sur la croissance.

Outre passant l’ancestrale confrontation binaire entre l’économie et le social, les experts du développement économique tout comme les experts des sciences sociales soulignent ensemble qu’une gestion efficace et efficience du capital social des individus social peut contribuer à augmenter le niveau de performance des entreprises. C’est une ressource productive et évaluable.

Les bénéfices sont nombreux ; le capital social, en tant que moteur de l’entreprise sociale, détient un atout cognitif, relationnel et structurel :

  • L’apport cognitif repose sur la confiance et le sentiment d’appartenance. La confiance participe à l’émergence d’une entreprise sociale qui se détache des réputations individuelles pour laisser place à un projet d’intérêt collectif. Elle incarne également « une croyance en la volonté d’autrui à coopérer ».Le sentiment d’appartenance à des valeurs communes favorise la coopération en développant des outils de langage commun.
  • L’apport relationnel repose quant à lui sur la réciprocité généralisée et le désir de construire des relations sociales avec autrui. Cette réciprocité génère des normes sociales partagées par la communauté provocant l’exclusion de ceux qui désapprouvent les règles et assure parallèlement  la stabilité nécessaire à toute action collective.          L’apport structurel d’une organisation en réseau contribue à la circulation de l’information, l’identification des compétences individuelles et la diffusion de la connaissance tacite de l‘entreprise, à l’apprentissage, à l’enrichissement des savoirs de chacun et par là de la communauté entière.

De nombreux théoriciens vantent les mérites d’une bonne gestion du capital social, permettant de, selon :

  • Burt (1992), le capital social influence la promotion et l’évolution des carrières.
  • Granovetter (1973), il facilite l’insertion professionnelle des personnes, l’échange d’informations et de ressources et la création du capital intellectuel (TSAI et GHOSHAL 1998).
  • Lin (2001) propose que le capital social soit évaluable parce qu’il résout les problèmes de coordination, réduit les coûts de transaction et facilite la circulation de flux d’informations entre les individus dans l’organisation.
  • Considérant que « l’homme », la seule valeur constante de l’entreprise, une gestion efficace du capital social contribue à l’accroissement économique de l’entreprise. Le capital social est une ressource importante parce que « les individus travaillent ensemble de manière efficace et efficiente lorsqu’ils se connaissent, se comprennent mutuellement, se font confiance et s’identifient les uns aux autres » (Bolino et al, p507).
  • Selon NAHAPIET et GHOSBAL (1998) le niveau élevé de performance d’une entreprise s’explique par la qualité des relations interpersonnelles entre les individus.
  • LEANA et VAN BUREN (1999) soulignent l’existence d’une relation significative et positive entre le capital social et l’aptitude de l’organisation à faciliter l’engagement et l’implication des employés, à gérer l’action collective et à développer le capital social.

Lecture conseillée pour aller plus loin : « L’identité organisationnelle et création du capital social : La tontine d’entreprise comme facteur déclenchant dans le contexte africain ».

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  • Fadhila Brahimi
  • Août 27, 2006
  • « Fadhila BRAHIMI, Event Manager de la soirée 6nergies du 13 septembre 2006
  • 6nergies,OpenBC, Viaduc : Des stratégies différentes pour référencer les réseauteurs. »

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