Les causes de l'echec sont parfois dues à la peur d'échouer ou de réussir
La peur de l’échec ou la peur de la réussite.
Elles sont parfois à l’origine d’arrêt, de procrastination , d’immobilisme … et d’acte auto-destructif. Au lancement d’un projet ou là … tout prêt du but. Pof, la peur de réussir ou la peur de l’échec nous gagne. Et là, c’est le recul, un acte manqué ou encore la panique avec des manifestations physiques. Le non-aboutissement de votre projet n’est peut-être pas technique mais humain. Y-avez-vous pensé ?
La réussite et l’échec sont l’une de nos plus grandes peurs…
Peur de la mort, peur du changement, peur de réussir / de l’échec, peur de perdre ou de gagner, peur de la solitude, peur de la souffrance, peur de l’échec … La peur est un sentiment désagréable qui nous gagne lorsque nous avons conscience d’un danger. Cette conscience n’est pas forcément à l’origine de ce qui se passe dans notre environnement mais de ce qui se passe à l’intérieur de nous. Un méli mélo de conscience et d’inconscience que je vais tenter d’expliquer en quelques phrases.
Face à une situation, une question …. nous imaginons des hypothèses qui provoquent en nous des réactions physiques. Conscient de ces manifestations physiologiques un sentiment nous gagne.
Finalement, c’est la représentation négative d’une situation que je projette qui va provoquer en moi une réaction physique qui va provoquer en moi une émotion.
Si aux abords d’un projet j’imagine les conséquences les plus catastrophiques; mes sourcils vont se froncer, mon ventre deviendra dur comme du bois … Conscient de ses manifestations physiologiques l’angoisse, la peur et tous autres sentiments bloquants entacheront ma confiance en moi.
Nombreux psychologues comme Emile Coué sont persuadés que pour déjouer cette perte de confiance en soi, il suffit d’agir dans l’action et dans l’auto-suggestion.
C’est-à-dire: nourrir votre esprit de projections positives.
Pour ce faire, il ne suffit pas d’imaginer une pensée positive mais de la traduire positivement en action.
Exemple: je+verbe d’action+résultat positif.
Attention: la formulation négative est à proscrire. Notre cerveau ne comprend pas la négation. Dites « Je dois penser à … » et non « Il ne faut pas que j’oublie… » C’est un exemple simpliste mais réel.
Si vous manquez d’idées: je vous conseille la lecture d’un ouvrage très frais et propices aux intentions positives: Auteur(s) : « Petit dictionnaire de pensées positives » écrit par deux confrères; Jean-Pierre Magnes et Luc Teyssier d’Orfeuil
Jouer la petite musique qui est bien pour vous
La peur traduit parfois la peur de mal faire, de pas être aimer, de ne pas être apprécié, de pas faire bien…
Pour comprendre, il est parfois nécessaire de revenir sur notre enfance et de comprendre la petite musique qui se joue en nous (drivers).
Identifier vos croyances (drivers) pour lever les freins
La clef majeure est l’autorisation et la permission. S’autoriser à dire non, s’autoriser à faire différemment … sans justification. Dans le calme, apprendre à faire ce qui est bon pour nous avant tout.
Ou comme le suggère Josyane Alberstam la seule et bonne question à se poser est : Qu’est-ce qui vaut la peine d’être vécu ?
La vision d’HK et de PPC
Une approche non scientifique mais sérieuse … avec humour et sincérité.
Les vidéos du succès de PPC & HK ont analysé ce phénomène et vous donnent les clés pour sortir en douceur de ce cercle vicieux !
Texte intégral
1- C’est quoi la peur du succès ?
Voici quelques exemples :
- le footballeur qui rate un pénalty imparable, et qui entraine la défaite de son équipe
- le manager qui rate sa démonstration et perd un contrat important, alors que « c’était déjà dans la poche »
- le golfeur qui rate le putt de la victoire alors qu’il est à 20 cm du trou
- le candidat qui tout à coup perd tous ses moyens devant le recruteur
- le pianiste qui a un trou de mémoire le jour de son concours.
2- D’où vient ce qu’on peut appeler « auto-sabordage » ?
C’est l’inconscient qui intervient et qui met ses peaux de banane sous vos pieds. Et on trouve des prétextes pour, au dernier moment, ne pas donner le coup de rein qui procure la victoire. Ou bien, on ne surmonte pas des petits obstacles largement à notre portée, mais ceux-ci justifieront à nos yeux l’échec annoncé. On a peur de plonger dans l’inconnu.
3- Pourquoi avoir peur de gagner ?
- Sera-t-on capable d’assumer les conséquences de sa réussite ? Il faudra ‘’délivrer’’ ce qu’on a promis.
- Certains sont excités par la conquête (ce sont les séducteurs) et ensuite, peu intéressés par l’exploitation de leur conquête.
- En gagnant, on risque de perdre ses amis : parce qu’ils seront jaloux, parce qu’on pense les blesser avec nos succès tonitruants, parce qu’on va changer de monde, parce qu’on va gagner plus qu’eux, etc.
- On est en pleine contradiction : être aimé pour ses succès ou être aimé en ne changeant rien à son état
4- Et pour sortir de la peur de gagner ?
Pour sortir de la peur du succès, il faut :
- Analyser à chaque fois les conséquences positives et négatives de la solution succès et de la solution échec.
- Faire le bilan décider fermement de la voie que l’on choisit d’emprunter.
5- Et la peur de l’échec ?
Elle est due le plus souvent à la répétition d’une série d’échecs qui instille dans notre cerveau qu’on est capable de rien et que l’échec fait partie des étapes de notre vie. On en a peur et on s’en accommode. Le poison est dans notre tête, tout à côté de la peur du succès.
6- Qui ne risque rien n’aura rien
La peur de l’échec remonte souvent à l’enfance où le regard des parents, de la mère en particulier, sera aimant ou exigeant, ou indifférent. Puisqu’elle ne m’aime pas, je vais faire en sorte de justifier qu’elle ne m’aime pas…
7- Fuir comme la peste les étiquettes
Celles que l’on se donne ou celle que les autres nous attribuent : c’est nous qui décidons de notre destin. Bonne nouvelle, nous ne sommes pas prédestinés à l’échec. Chacun a, quelque part, son potentiel de succès.
4 Comments
Dugomo / 20 octobre 2010 at 16 h 27 min
Excellent article sur ce qui nous paralyse tous, à un moment ou un autre : la peur, que ce soit la peur de perdre de perdre ou la peur de gagner.
Ma fiancée, qui suit un enseignement bouddhiste, me dit qu’une fois qu’on a surmonté la peur suprême, la peur de la mort, on est en paix.
josyane Halberstam / 20 octobre 2010 at 17 h 07 min
merci Fadhila pour ce bel article, merci également de m’y donner une place,
Bien à toi
josyane
Fadhila Brahimi / 20 octobre 2010 at 17 h 12 min
Merci à vous deux @Dugomo et @Josyane
@Dugomo : exact la peur de la mort et la peur ultime
Fbrahimi sur Blogasty / 25 octobre 2010 at 8 h 29 min
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