Comment surmonter ses angoisses et ses appréhensions ?
« Mais qu’est-ce qui va me tomber sur la tête ? »
L’angoisse ou extrême anxiété est parfois source de stress positif mais généralement liée à une appréhension ou une peur.
Une pensée négative qui nous amène à imaginer le pire. Tout comme le trac, l’angoisse se manifeste par un sentiment qui peut nous paralyser, nous amener à faire « n’importe quoi », d’agir de manière inhabituelle…et surtout des palpitations, des insomnies, des troubles obsessionnels…etc.
Après les conseils des conférenciers pour vaincre le trac, je vous propose de visualiser les 7 conseils de HK et de PPC
Le point clef: la nommer !
Texte intégral
1- Reconnaître que l’on a une angoisse.
Acceptez d’en ressentir les symptômes. Vous dormez mal ? Vous êtes réveillé la nuit ? Vous avez le sentiment d’être moins sûr de vous ? Vous avez des rougeurs ? Vous ressentez une timidité nouvelle ? Vous avez des sueurs froides ? Vous respirez mal ? Vous avez le sentiment d’étouffer ? Vous vous repliez sur vous même. Guess what ? Vous êtes angoissé.
2- Comprendre ce qu’est une angoisse versus un stress.
Un stress c’est une réaction de l’organisme face à une agression quelconque (blessure, infection, effort, fatigue, bruit, fatigue oculaire, douleur…). L’angoisse c’est plutôt une agression interne, un trauma, une histoire ancienne qui a laissé une trace.
3- Reconnaître ce qu’est une vraie angoisse.
Une angoisse c’est un malaise à la fois psychique et physique caractérisé par une crainte diffuse pouvant aller de l’inquiétude à la panique et par des impressions corporelles pénibles à type de constriction thoracique ou laryngée.
4 – Nommer votre angoisse : l’effet cliquet-psy
Cette étape est clef. Elle vous permettra de mettre du verbe sur vos maux. Se dire je suis angoissé, c’est nommer ses maux et ceci est un gain très important pour soi.
Nommer permet de reconnaître votre angoisse pour éviter qu’elle fasse retour sinon elle se rappellera à vous jusqu’à ce que vous l’entendiez.
5- Faire taire les mots-paravents
Stress, peur, faiblesse, échec, et les mots Caliméro de type « j’en suis pas capable », « c’est de ma faute », « j’ai vraiment pas de bol » … sont autant de freins qui vous empêchent de nommer votre angoisse. Ne vous arrêtez pas à ça et remettez les à leur juste place. Cela laissera l’espace nécessaire au travail qu’il vous reste à faire.
6- Écoutez-vous !
Poursuivez en mettant les mots qui vous viennent à l’esprit. Laissez les venir. La place que vous avez faite en mettant en sourdine les mots paravents, va vous permettre de continuer à vous exprimer, à parler de ce que vous ressentez, à dire les maux… Si ce sont les bons, vous augmenterez vos chances d’atténuer votre angoisse.
7- Regardez votre angoisse sous un jour nouveau
Que vous le vouliez ou non, votre angoisse exprime quelque chose et ça c’est une belle et bonne nouvelle. Pourquoi une bonne nouvelle ? Parce que si vous êtes angoissé et que vous avez déjà réussi à passer les 6 étapes précédentes, vous êtes à deux encablures d’apprivoiser cette angoisse avec tact et respect envers vous -même. En douceur, sans brusquerie, sans être en guerre et surtout sans rien forcer. Forcée, l’angoisse se rebellera et saura se faire entendre de vous !
Conclusion :
Freud disait que les personnes sont tirées d’affaire quand elles comprennent que leur névrose, leurs difficultés peuvent se lire comme une banale misère humaine. Et ceci n’est pas misérabiliste mais au contraire joyeux parce qu’alors vous n’êtes plus seul. Nous sommes tous confrontés aux mêmes difficultés inhérentes à la nature humaine.
Un truc – un véritable cadeau, demandez-vous comment font les autres ? Et si vous connaissez quelqu’un qui a réussi à apprivoiser ses angoisses, demandez-lui donc de vous expliquer comment il a fait.
4 Comments
Fbrahimi sur Blogasty / 16 mars 2010 at 15 h 16 min
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deherve / 16 mars 2010 at 15 h 33 min
Bonjour,
1 : il manque des symptômes
2 : dire qu’il faut la vaincre sans aide médical est une grosse erreur qui peut dans pas mal de cas aggraver la maladie.
L’angoisse est très bien détectée par les médecins et un suivi Psychologique et Psychiatrique, pris au plus tôt, aidera la guérison qui peut devenir très longue pour certain cas.
Bref, consulter et ne jouez pas les apprentis médecins, car plus on perd de temps, plus c’est dur.
fbrahimi / 16 mars 2010 at 15 h 47 min
Merci pour ce partage et cette suggestion.
En 7 points 7 minutes il n’y a jamais Tout sur Tout.
Newsletter- Personal Branding Numéro 3 – Avril 2010 | Le Blog du Personal Branding / 9 avril 2010 at 10 h 03 min
[…] Lire la suite […]
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