Dirigeants, les bonnes et les mauvaises raisons de twitter #MediaAces

Regards croisés des patrons qui utilisent ou pas twitter : Les motivations, les freins, les bénéfices et les risques de communiquer en tant que chef d’entreprise.

Le 11 juin 2013, Media Aces, l’association des responsables des médias sociaux en entreprise a convié 4 boss   à Mines de paris. Une animation binaire (pour/contre) alimentée par une étude réalisée par Ipsos.

Si les patrons français étaient jusqu’à lors en retard par rapport à leurs homologues étrangers; la situation semble changer peu à peu. Mais nous sommes encore loin du grand saut !

Twitter est un outil de communication qui exige une implication individuelle, loin du process corporate habituel : la spontanéité et la personnalisation (Personal Branding) nécessite une certaine maîtrise des usages ainsi qu’un lâché prise pour « être soi ».

Le dirigeant du XXIe incarne les compétences du leadership connectée: un porte-voix, un exemple pour les collaborateurs, un curator pro-actif qui n’hésite pas à interpeller directement les journalistes et à nouer des liens avec les influenceurs du secteur.

Mais cette posture vient bouleverser les process de la communication traditionnelle (le boss produit tandis que la direction communication supervise) et  l’organisation du temps de travail.

En épée Damocles : Le temps, la gestion des flux, le risque du dérapage et de l’addiction, la perception d’un manque de recul et d’une absence de réflexion.

A l’inverse, twitter serait un formidable outil pour la liberté d’expression où foisonne des idées et des infos en temps réel, permettant au patron de gérer des relations plus directes avec les collaborateurs, les clients, les journalistes…. Tout cela au service de la visibilité et de la gestion des crises.

Pour illustrer mes propos, je vous propose mon live-tweet. 

• Fadhila Brahimi
• Juin 11, 2013