Entreprendre, C'est décider (1ère partie).
La période, qui s’étale entre les semaines qui précédent les congés annuels et ceux qui inaugurent la rentrée, est propice aux bilans et aux projections. Ce processus coutumier est pratiqué tant à l‘échelle de l’individu que des organisations dans tous les domaines d’activité.
Ainsi, la « Rentrée» (comme le « Nouvel An ») est la sacralisation du « passage » d’un état à un autre, d’une situation à une autre, etc.
Ce « passage » marque symboliquement une intention de continuité, de rupture, de renouveau ou de naissance pouvant découler sur des prises de décision.
Chaque fin d’année scolaire, je liste l’ensemble des problèmes que je souhaite résoudre en adoptant la méthode cartésienne : à tout problème, une réponse logique. Cette posture très linéaire a certainement l’avantage d’être rapide et tranchante mais elle ne permet pas toujours d’atteindre le but fixé en fonction des aléas de la vie et de la complexité du comportement humain. Voire, obtenir le résultat inverse attendu.
- l’arrêt total de la méthode jusqu’à lors adoptée
- Modification partielle en apportant des améliorations
- pas d’arrêt du tout !
[Notons, que le deuxième choix n’est valable qu’à partir du moment où le sujet est en capacité de valider le premier choix.]
Comment je procède ?
Première méthode :
je formalise par écrit les objectifs que je souhaite réaliser dans dix domaines (amis, famille, relation amoureuse, finances & organisation, contribution sociale, spiritualité, loisirs, santé & énergie, formation et professionnel.). La formalisation par écrit de mes engagements futurs répond à la fois une volonté de (d’) :
- prendre conscience des résolutions adoptées
- amorcer une dynamique de changement
- établir un plan d’action
- exprimer ma perception de ma vision d’une année réussit
Et, à la fois, la conception d’un document permettant de (d’):
- formuler des objectifs précis, mesurables, applicables, réalistes dans un temps donné
- ancrer les décisions prises pour quelles soient consultables et ajustables en permanence
- avoir une traçabilité de la vie de mes projets (en sommeil, en cours, finalisés) tout au long de l’année
- pouvoir évaluer objectivement les écarts entre les buts fixés et les réalisations
Pour garantir l’authenticité et la faisabilité de mes engagements et, l’analyse à posteriori des réalisations, je transmets verbalement à un tiers la liste des objectifs fixés. Cette personne que l’on peut nommer « maître du temple » a pour fonction d’être le miroir de mes projections au cours et en fin d’année.
Aussi en milieu et fin, j’évalue seule et/ou avec le maître du temple l’avancée de mes projets à court, moyen et long terme suivant le processus suivant :
- Diagnostiquer les facteurs qui ont été bénéfiques ou limitants lors des essais
- Identifier les mesures correctives possibles
- Choisir le mode d’action idéale pour aboutir aux résultats escomptés
- Mettre en place un processus d’évaluation et de suivi
A l’instar du modèle de prise de décision d’Herbert SIMON, j’applique ce processus pour les grands projets de vie qui nécessite la prise en compte de toutes les solutions possibles.
Toutefois, parfois je constate amèrement que les décisions prises n’aboutissent pas toujours à un résultat satisfaisant.
Ce pourquoi je vous invite cet été à explorer d’autres méthodes.
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Quand et comment prendre une decision » Le Blog du Personal Branding / 22 novembre 2010 at 12 h 33 min
[…] La méthode cartésienne […]
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