Dossier enquête sur le coaching en France

Un dossier complet issu d’un travail de mémoire qui traite la certification en général et la reconnaissance du métier de coach. Etat de la certification: généralités, différents types de certification, la norme iso 1724..etc.

Part 1: La certification, définition

D’un point de vue général, la certification se définit comme un « acte établi dans le but d’attester […], d’authentifier […] quelque chose à quelqu’un (afin) d’assurer […], de convaincre […], de garantir […] la véracité […], la régularité […], la conformité de quelque chose » …
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Part 2 la certification professionnelle

2.1 Généralités

La Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP) emprunte la notion de certification des compétences dans les deux sens suivants :
Certification professionnelle attestant d’une « qualification », c’est-à-dire « capacité à réaliser des activités professionnelles dans le cadre de plusieurs situations de travail, à des degrés de responsabilités définis dans un référentiel »…..
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2.2 Les différents types de certification reconnue.

Les certifications délivrées en France susceptibles d’être enregistrées par le RNCP émanent de trois sources principales :

  1. les diplômes nationaux délivrés par l’Etat après avis d’instances consultatives (diplôme créé par décret par les ministères),
  2. les diplômes et titres délivrés sous couvert d’autres ministères, d’organismes consulaires, d’établissements privés ou publics en leur nom.
  3. ….

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2.3 L’enjeu pour les individus et les entreprises.

La RNCP est un « indicateur de qualification sociale » qui a pour objectif de servir de repère aux employeurs pour un recrutement ou la gestion de ressources humaines ainsi qu’aux organismes et institutions de formation pour construire des parcours de formation….
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2.4 Les critères de recevabilité.

Les dispositions prévoient que les certifications remplissent des conditions de lisibilité et que chaque diplôme ou titre  dispose d’une définition et de référentiels de métier/secteur, de formation et d’évaluation.
Les exigences en termes d’enregistrement.
Les certifications enregistrées et les demandes d’enregistrement doivent répondre à quatre exigences de « lisibilité » :
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2.5 Les trois  registres obligatoires : une définition du métier et des référentiels de formation et d’évaluation.

A la lecture de la notice d’aide à la rédaction de la fiche descriptive des certifications constitutives du RNCP nous constatons que toutes les certifications enregistrées dans le RNCP répondent à trois exigences que l’on nomme « registres ». Avant de découvrir le contenu de ces registres il convient de rappeler que selon la CNCP :

L’activité est un « ensemble logique et/ou chronologique (processus) de tâches effectivement réalisées par une personne et concourant à une ou plusieurs onctions dans une entreprise, selon des conditions d’exercice identifiées »….

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2.6 Les limites nationales et européennes pour la reconnaissance des nouvelles qualifications professionnelles.

Dans son rapport 2006 au Premier Ministre la CNCP rappelle que « la qualité et la fiabilité du contenu du RNCP supposent  trois niveaux de contrôle. Une fois saisi le descriptif de la certification professionnelle, les contrôles sont respectivement effectués au niveau du certificateur, de l’ANPE (code ROME) et de l’administrateur de la CNCP pour publication ».  Le CNCP engage également un repérage spécifique « des titres ou diplômes inactifs », c’est-à-dire des certifications professionnelles « frappées d’obsolescence »….
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Part 3 la certification qualité

3.1 Une définition générique

La notion de certification dans la sphère de la qualité est ambiguë car son champ d’intervention n’a pas de limites.

Elle peut s’appliquer aussi bien au secteur public qu’au secteur privé, aux personnes morales qu’aux personnes physiques, aux services comme aux produits, etc.

Elle intervient aussi bien dans le cadre des relations B to B (Business to Business) que dans les rapports B to C (Business to Customers).

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3.2 Le cadre formel de l’accréditation

Le Guide 1996 de l’ISO/CEI (CEN en français)[1]définit  l’accréditation comme « la procédure par laquelle un organisme faisant autorité reconnaît formellement qu’un organisme ou un individu est compétent pour effectuer des tâches spécifiques. »

Dans chaque Etat un organisme officiel est chargé de délivrer les accréditations…..

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3.3 Les organes de la certification et de l’accréditation

Il existe en France deux outils majeures : le SQUALPI et l’AFNOR. Ces deux organismes ont conjointement pour mission de promouvoir la qualité par l’application des normes nationales, européennes et internationales

Les organes : le SQUALI, l’organe de tutelle et l’AFNOR…..

3.4 Les supports

Le référentiel a pour objectif d’expliciter le détail des caractéristiques certifiées (objectives et vérifiables) ; la nature et le mode de présentation des informations sur les caractéristiques certifiées aux clients, consommateurs, etc. ; les modalités documentaires assurant la traçabilité des processus ; et, les méthodes de contrôle de la conformité aux critères prédéterminés….

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3.5 De nouvelles ambitions pour la certification des personnes avec la norme ISO 17024

Entrée en vigueur définitivement le 1er avril 2005 en remplacement de la norme française portant sur les exigences demandées aux organismes délivrant des certifications de personnes ; l’objectif de cette norme internationale est d’harmoniser l’ensemble des procédures utilisées pour certifier la compétence des personnes toutes professions confondues….
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