Indépendants: travail collaboratif/Réseau or not to be!
Travail en réseau – Travail collaboratif pour les indépendants, une nécessité….un accompagnement!
Au 1er janvier 2004, sur l’ensemble des entreprises françaises (hors entreprises agricoles et financières) plus d’une sur deux n’ont pas de salarié et 93 % en emploient moins de 10.
Elles appartiennent essentiellement aux secteurs du commerce (1 entreprise sur 4), des services aux entreprises et aux particuliers.
Tout particulièrement, le secteur des services aux entreprises est composé à la fois d’entreprises individuelles (40,5%) et d’entreprises sociétales (53,6%). Au regard des données INSEE, ce secteur génère très peu d’emplois : 98 % des entreprises qui le composent emploient moins de 30 personnes et 44% d’entre elles ont zéro salarié.
S’il apparaît comme un secteur produisant peu d’emplois, c’est, d’une part, parce que c’est le secteur où l’on enregistre le plus de créations/faillites et, d’autre part, celui où le turn-over (entrepreunariat et salariat) est le plus conséquent.
Un secteur instable qui, néanmoins, détient depuis plus de vingt ans une place centrale dans l’économie française. Il est paradoxalement considéré comme l’un des plus grands créateurs d’emplois et il produit plus de valeur ajoutée pour l’économie que tout autre secteur macro-économique.
La croissance des services liés aux entreprises s’explique pour partie par la migration de l’emploi de l’industrie manufacturière vers les services en raison de la sous-traitance.
Mais surtout par les gains de flexibilité opérationnelle (externalisation), la forte concurrence sur les marchés internationaux, le rôle croissant des technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi que la connaissance et l’émergence de nouveaux types de services.
De plus, ce secteur constitue la fondation de l’économie du savoir, l’économie du xxie siècle.
En effet, selon les économistes, nous sommes entrés depuis les années quatre-vingt-dix dans l’ère de l’économie de la connaissance ou de l’économie du savoir. Et tout comme l’indique DRUCKER P., « les activités qui occupent la place centrale ne sont plus celles qui visent à produire et à distribuer des objets, mais celles qui produisent et distribuent du savoir et de l’information».
Aussi, l’émergence de cette nouvelle économie est liée au développement conjugué :
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des progrès scientifiques et technologiques et, notamment des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et les biotechnologies ;
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du développement du secteur tertiaire et des activités immatérielles (ou virtuelles);
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de la mondialisation qui accroît le profit des « idées » au détriment du travail physique.
L’enjeu, pour les acteurs de cette nouvelle économie, est de développer des connaissances et des savoirs (savoir, savoir-faire et savoir-être) liés à une société qui ressemble à un « village global » instable et en perpétuel progrès technologique où le maître mot de la performance serait : « adaptation ».
Autrement dit :
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Être à l’affût de nouveaux projets, de nouveaux dispositifs, de nouvelles tendances ;
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Rechercher la maîtrise à l‘instant t l’éventail de technologies en état de mutation permanente ;
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Se former et s’informer sans cesse en étant en état de veille permanente pour tout ce qui concerne son métier, son secteur d’activité, ses concurrents potentiels ;
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Se remettre impitoyablement en question en acceptant les lois du changement et en n’évitant aucun défi.
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Être novateur, crédible, dynamique, communicant, gestionnaire, organisé, visionnaire…..
Qu’ils soient consultants, chasseurs de têtes, experts – comptables ou informaticiens, qu’ils aient choisi d’être entrepreneur par nécessité ou par opportunité, les hommes, qui composent ce secteur revendiquent tous, à la manière des entrepreneurs français, le désir d’indépendance et l’envie d’entreprendre comme motivations principales à la création de leur entreprise (individuelle ou sociétale).
Cependant, les motivations incitant à la création d’entreprise peuvent être aussi des causes majeures d’abandon ou d’échec à la création ou développement de projet. Travailleurs indépendants ou dirigeants de (très) petites entreprises souffrent alors de la « solitude du chef d’entreprise » (48%)
Pour rompre avec l’isolement, diminuer les risques financiers, être en veille, développer des connaissances, entrepreneurs de petites et moyennes entreprises, salariés en portage et indépendants ont recours aux réseaux collaboratifs professionnels ou sociaux, informels ou structurés.
Ainsi, le réseau permet de capitaliser et de mutualiser des moyens humains et financiers mais aussi d’échanger des informations et des ressources.
La notion de réseau est ancienne. Des réseaux de dépannage aux réseaux stratégiques l’objectif, pour ses membres est de rompre l’isolement et de construire une dynamique commune.
La qualité et l’intensité des relations entre les membres du réseau dépendent du climat de confiance et de réciprocité instauré entre eux.
Aussi, l’émergence d’un réseau trouve son origine dans la recherche d’une solution qui dépasse les seules capacités individuelles dans des situations de crise, de menaces extérieures ou tout simplement d’évolution de relations déjà existantes par la mise en place d’une communauté de pratique.
Les NTIC apportent des changements profonds dans les modes d’organisation du travail traditionnel et modifient fondamentalement les rapports humains au temps, à l’espace et à la hiérarchie.
Travailler à partir de chez soi, depuis St-Brieux, en connexion avec un informaticien à Alger, et le dirigeant d’une entreprise de Hong-kong pour un client basé à Bogota,….c’est parfaitement possible. Tout au moins, les NTIC contribuent à faciliter la coordination entre les différents éléments qui constituent le réseau.
Cependant, en favorisant l’émergence de nouvelles entreprises dites « virtuelles », les NTIC soulèvent de nouvelles problématiques concernant la relation au travail et son l’organisation.
Quelles sont les règles du jeu ? Existe-t-il une organisation type ? Comment travailler efficacement ? Quelles sont les conditions de réussite pour ce faire? Quels sont les freins en la matière?
Le champ des ressources humaines disposent des outils, connaissances et méthodes aptes à accompagner et favoriser le processus de travail collaboratif en particulier s’agissant des indépendants.
Pour soutenir cette recherche, nous nous appuierons sur la démarche de la société
FB-Associés qui a pour expertise d’accompagner les hommes et les organisations dans la conduite du changement.
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