« Le monde est fini, mais la diversité des points de vue sur le monde est infinie. »
Dans ce qu’on appelle le Village Global (alias le Web) « L’autre n’a jamais paru aussi proche mais aussi menaçant ou différent. Chacun voit tout, sait tout, mais réalise aussi ce qui le sépare des autres, sans avoir forcément envie de s’en rapprocher » – Dominique Wolton L’autre mondialisation (auteur de la citation cité en Titre)
2009 sera probablement l’année où le Web s’imposera non seulement comme la 1ère source d’information mais « l’endroit incontournable » pour promouvoir sa personne (ex, recherche d’emploi sur le Net), son projet, son produit /service ou son entreprise; défendre ses valeurs, ses croyances, ses services; se démarquer et se faire chasser...en fédérant une communauté en ligne.
Nous parlerons aussi de cybercriminalité, de la sécurisation de son identité numérique et de la gestion de sa réputation, de la protection des données, du droit à l’oubli et à l’anonymat, de l’amitié virtuelle et de la eRecommandation, d’animation de communauté sur le Web, de la mobilité téléphonique & de géolocalisation, du Web comme le nouveau front des guerres communautaires, etc.
En effet, » Les activités qui occupent la place centrale ne sont plus celles qui visent à produire et à distribuer des objets, mais celles qui produisent et distribuent du savoir et de l’information» Peter Drucker- Au delà du capitalisme La Société en réseaux (A lire aussi L’Ere de l’information, tome 2 : Le Pouvoir de l’identité du même auteur).
Etes vous conscient des changements qui s’opèrent ?
Et de ceux qui ont déjà commencé ?
Pour alimenter votre réflexion, je partage avec vous un extrait de l’ouvrage de Dominique Wolton L’autre mondialisation (le résumé) et trois vidéos célèbres sur la progression de l’information et son impact sur nos modes de communication. (versions anglaise et française « Did you know » – « Le saviez-vous? »). Des références anciennes d’actualité!
«
Avec l’ouverture des frontières, la télévision, la démocratisation des voyages et, plus récemment Internet, le monde se serait mué en un gigantesque » village « . C’est, du moins, ce que veulent faire croire des industries de la communication plus puissantes que jamais : nous serions tous » citoyens du monde « , multi-branchés, capables d’assimiler les héritages les plus divers, bricolant dans la bonne humeur une sorte de culture mondialisée. Rien de plus vain que cette prétention cosmopolite.
Pour affronter un monde toujours plus ouvert, et donc plus incertain, il faut au contraire être confiant dans son identité, prêt à se confronter à d’autres valeurs. Bref, avoir des racines. Ce n’est pas parce que l’Autre est aujourd’hui plus accessible qu’il est plus compréhensible, c’est même précisément l’inverse. Plus nos différences sont visibles, plus elles créent des tensions. Curieusement, alors qu’on ausculte à la loupe la mondialisation économique, on oublie de penser cette » autre mondialisation » dont dépendent pourtant la paix et la guerre de demain. À quelles conditions, donc, organiser au niveau mondial une cohabitation des cultures ? C’est la question centrale de ce livre et, pour Dominique Wolton, l’un des principaux enjeux politiques d’aujourd’hui. À contre-courant des idées reçues, il risque des propositions qui surprendront.
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