Trio Plate forme – animateur – communauté
De l’activité networking du mois de décembre, je souhaite soulever la problématique du trio plate forme-animateur-groupe (le réseau).
Un réseau a besoin d’un pilote pour garantir le bon fonctionnement de l’organisation et la faire progresser. Sans pour autant mettre en place un pouvoir hiérarchique rigide, celui-ci a pour fonction de veiller à ce que les membres puissent coopérer.
Les plates formes de mise en relation professionnelle permettent de connaître le visage, le parcours, le CV… Mais « la prise de contact virtuelle via les réseaux sociaux n’est pas toujours évidente car la fiche descriptive ne reflète que partiellement la personne qui se trouve derrière et l’envoi d’un message de prise de contact sans raison spécifique peut parfois apparaître comme un peu intrusif.» d’après Jean Mariotte. Raison pour laquelle, celui-ci a décidé d’organiser le 1er décembre, avec le soutien de Mathieu ALLEAUME et Yann MAUCHANP, la première rencontre OpenBC de la Défense. L’idée était de « franchir [le] premier pas, « briser la glace » et améliorer de manière significative les futurs échanges virtuels », précise t-il sur son blog. Cette initiative avait pour objectif de réunir des membres d’un réseau ayant pour point commun de travailler à La Défense. « Nous travaillons à la Défense et nous appartenons au même réseau social.» Et elle se poursuivra au mois de janvier. Souhaitons longue vie à cette communauté!
Cependant, faire du réseau efficacement ne dépend pas seulement de l’organisation de soirées, de déjeuners ou de petits déjeuners ; comme nous le constatons parfois les dérives sont nombreuses :
Des soirées dans un endroit sombre et bruyant, faîtes de rencontres hasardeuses qui deviennent des lieux de mondanité où l’on vient « parler pour parler », simples lieux de mondanités où l’on échange cartes de visites et boissons dans une atmosphère prétorienne.
Ce genre d’organisation rend possible aussi l’émergence, pas souvent très visible, de stratégies individuelles qui s’élaborent au détriment de l’intérêt collectif.
Avec un groupe d’amis nous avons récemment démasqué un animateur de groupe qui avait créé une communauté de partage pour promouvoir sa seule et unique activité professionnelle en utilisant les ressources du groupe.
Retenez un principe essentiel dans le « réseau » :
Pour pouvoir coopérer efficacement les membres d’un groupe doivent avoir une vision claire de :
- L’objectif du groupe auquel ils contribuent,
- La (les) motivations du « pilote »
- Les règles de fonctionnement (charte des droits et devoirs).
Le conseil du mois : Avant d’intégrer un groupe
- Consultez le profil de l’animateur (trice)
- Vérifiez la (les) motivation(s) de celui-ci,
- Exigez la clarification de l’objectif de l’organisation et les règles de fonctionnement.
Pour ce faire, il existe trois principales méthodes :
- Soit l’animateur (trice) y travaille seul et vous adhérez ou pas à ses propositions,
- Soit un mini groupe est en charge de produire pour l’ensemble de la communauté,
- Soit le groupe dans sa globalité se réunit pour co-construire.
Prenons pour exemple :
En créant le club Mabillon, Eric MOTILLON, a précisé bien avant la 1ère réunion à tous les membres invités les objectifs du groupe, ses propres motivations et le profil de toutes les personnes sollicitées. Les membres poursuivent à présent cette dynamique en co-construisant le cadre de leur coopération.
Leave a Comment