Votre avis sur la rémunération 2.0
Atout de l’Intervenant – 5ème partie, billet de Lionel sur Absara.com
Lionel vous invite à réagir sur sa proposition concernant la « rémunération 2.0 »
Ci-dessous le billet intégral :
« La qualité : voilà ce qui sort les professionnels du doute. Un boulot bien fait, c’est comme une certitude, c’est comme un caillou tangible. Et c’est ce que recherchent les entreprises chez les intervenants, croyez-moi : un bon produit, un apport ciblé, applicable. Que dire ? Ben, c’est normal.
Mais parlons argent. Là où les bons intervenants devraient tirer la juste rémunération de leur talent et de leur implication, c’est quant à l’argent : forcément.
Reprenons : facturer du temps ou de la prétendue matière grise, c’est peut-être confortable pour tout le monde. Mais c’est encore trop théorique, rigide, engageant. (Et souvent, moyennement payé, côté intervenant, en plus de pointilleux quant aux heures à fournir, etc.) De plus, la facturation au temps ou au forfait, c’est aléatoire, mettez-vous à la place du client : quelles retombées ?
A quand le partenariat bilatéralement stimulant ? Alors je dis : envisageons un dialogue potentiel. Regardons ça :
Entreprise : – Je veux une bonne prestation : mes attentes sont clairement « a, b, c, d, e ». Je veux un travail qui soit automatiquement utile à mon entreprise.
Intervenant : – Si je comprends bien, vous voulez « a, b, c, d, e », de manière à ce que ce « a, b, c, d, e » soit automatiquement utile à votre entreprise, c’est ça ?
E : – Oui. (Je réfléchis.) C’est ça.
I : – Comme vous voulez « a, b, c, d, e », que je suis d’accord pour vous fournir « a, b, c, d, e » – ça m’intéresse beaucoup -, je vous propose une façon concrète et avantageuse de mettre tout ça à profit.
E : – Mmh, comment ?
I : – Vous gardez votre argent si la prestation est « à côté de la plaque » [*]. (Je suis sérieux.) Et si elle correspond exactement à « a, b, c, d, e », vous me payez simplement sur les résultats obtenus. Je perçois un pourcentage du chiffre d’affaires, par exemple 1,5 % à l’année pendant 2 ans consécutifs. Qu’en dites-vous ?
E : – Je ne sais pas, c’est… inhabituel. (C’est même bizarre, donc louche.) Pourquoi voulez-vous sortir du champ « normal » des facturations d’honoraires ?
I : – Parce que je trouve plus utile, pour vous comme pour moi, de collaborer en vrai. Le travail est meilleur, et je suis sûr de toucher une rémunération plus intéressante. Je sais que le travail est bon, votre entreprise a des atouts, je fournis « a, b, c, d, e » et je vous fais progresser : votre chiffre d’affaires augmente. Avec ce système, vous me fidélisez (et vous me testez en même temps – vous restez maître) et je vous consacre davantage de temps. Votre projet me plaît ! (Silence.) Est-ce que ma démarche vous semble cohérente ?
E : – Oui ça semble plutôt logique, mouais, mais je dois en parler à mon collaborateur. Sait-on jamais…
I : – Je comprends votre souhait d’en parler à votre collaborateur. Simplement, je vous indique tout ça pour vous montrer que je suis prêt à m’impliquer pour vous, avec votre contrôle. Est-ce que ça vous rassure ?
Ah, je rêve de pouvoir faire ça, à chaque fois. (Les stock options, ça y ressemble beaucoup.) Mmh. Chers lecteurs, le contexte économico-culturel – pour des entreprises mûres – vous semble-t-il favorable à présent ? Dites-moi.
[*] Période d’essai de 0,5 à 3 jour(s) de terrain. Maximum. »
Leave a Comment